Le dispositif Pinel est bel et bien prolongé pour quatre ans. En revanche, les conditions d’éligibilité au dispositif évoluent.
Le dispositif maintenu mais recentré
Lors de la présentation de la nouvelle Stratégie Logement, le ministère de la Cohésion des territoires a annoncé la reconduction du dispositif de défiscalisation Pinel pour quatre années, jusqu’au 31 décembre 2021.
Seulement, à partir du 1er janvier 2018, le champ d’application géographique sera plus limité : le dispositif sera en effet éligible uniquement dans les zones de forte tension immobilière, c’est-à-dire où la demande locative est beaucoup plus importante que l’offre de logements.
Pinel en zone tendue (A bis, A, B1)
Dans les zones où la demande locative est forte et excède largement l’offre, le dispositif Pinel continue de s’appliquer. Sont ainsi concernées : Paris et sa banlieue proche, la Côte-d’Azur, l’outre-mer…. En Bretagne, Nantes, Rennes et Saint-Malo restent éligibles.
Accordée pour l’achat d’un bien neuf à des fins locatives, la loi Pinel offre une réduction d’impôt intéressante, proportionnelle à la durée de l’engagement locatif : la réduction s’élève à 12% du prix d’acquisition du logement pour une location de 6 ans, à 18% pour 9 ans et à 21% pour 9 ans. Soit une économie d’impôt pouvant aller jusqu’à 63 000€.
Quid des investissements hors du nouveau zonage Pinel ?
900 communes sortent du dispositif Pinel à partir du 1er janvier 2018. Parmi ces communes, Quimper et Concarneau par exemple connaissent une demande locative très importante, et croissante. Dans ces villes, il sera toujours possible – et recommandé – d’investir dans l’immobilier neuf.
S’il ne sera plus question de défiscalisation dans le cadre de la loi Pinel, les propriétaires bailleurs seront toutefois libres de fixer le montant des loyers, assurant ainsi toujours une belle rentabilité !