Avec la suppression des zones B2 et C dans le zonage Pinel, ce sont non seulement les communes mais aussi les particuliers – locataires comme investisseurs – qui vont être impactés.
Près de 900 communes exclues du dispositif Pinel
Les villes comprises dans les zones B2 (communes moyennes et périurbaines) et C (communes plus rurales) seront exclues du zonage Pinel. Ce sont ainsi près de 900 communes qui sortent du dispositif Pinel à partir du 1er janvier 2018.
Le gouvernement compte centraliser les efforts de construction dans les zones de forte tension immobilière (zones A bis, A et B1).
Développer l’offre locative
Le recentrage du dispositif Pinel doit permettre de focaliser l’effort de construction immobilière sur les zones les plus tendues. Objectif du gouvernement : construire mieux et plus vite dans les secteurs à très forte demande locative, dans le but de créer un « choc d’offres » de logements.
Ce choc d’offres devrait, à moyen terme, rééquilibrer l’offre et la demande en termes de logements. Par conséquent, les prix de l’immobilier devraient légèrement baisser à moyen terme.
Une aubaine pour les investisseurs
Avec le recentrage du dispositif Pinel dans les zones à plus forte demande locative, les investisseurs auront l’assurance de louer facilement leur bien et d’éviter les vacances locatives. Nantes, Rennes et Saint-Malo restent ainsi des villes de choix pour investir dans l’immobilier tout en profitant d’une belle réduction d’impôt.
Hors zone Pinel, les investisseurs auront la possibilité de fixer librement le prix des loyers, sinon soumis à un plafonnement. Un avantage indéniable, notamment dans des villes non éligibles mais connaissant une demande locative très importante, à l’instar de Brest et Quimper par exemple.
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